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Faire sa place au marché

Le kiosque de la Ferme Lussier a sa place au Marché Jean-Talon depuis quelques décennies. Entretien avec Andrée-Anne Lussier.

Publié le 24 janvier 2024
Témoignage et entrevue
Gestion
Andrée-Anne Lussier
Crédit : Stéphanie McDuff
Image de Stéphanie McDuff

Stéphanie McDuff

Rédactrice et cheffe de la production numérique pour le Coopérateur.

Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études littéraires.

Le kiosque de la Ferme Lussier, c’est une histoire de famille pour Andrée-Anne, son frère Alexandre, responsable de l’Érablière Lussier, leur père René, livreur et acériculteur, et leur mère France. La clé du succès? Toujours avoir l’œil ouvert aux nouveautés agricoles et à une meilleure mise en marché.

C’est France qui a tout commencé il y a 35 ans. Elle venait au Marché Jean-Talon pour vendre ses tomates, son blé d’Inde et ses aubergines, il y a 35 ans. Puis elle s’est mise à venir aussi les week-ends d’hiver pour vendre son sirop.

Coopérateur : Comment faites-vous pour vous démarquer dans le milieu très concurrentiel du Marché Jean-Talon?

Andrée-Anne : On travaille vraiment vraiment fort. On essaie de développer de petits produits et d’apporter toujours des plus au marché, comme de petits emballages cadeaux quand c’est Noël. Quand on fait des sous-produits, on utilise notre meilleur sirop d’érable. Même si on n’est pas spécialisés pour faire des tartes, on en fait pour attirer du monde. L’idée, c’est de se démarquer par des produits de qualité. On essaie aussi de créer une expérience avec la dégustation de produits de l’érable pour se démarquer.

Vous proposez des produits de plusieurs fermes. Comment en êtes-vous arrivés à cette étape?

On s’est concentrés sur les petites familles qui viennent acheter des produits frais et qui reviennent le lendemain. Ça nous a pris beaucoup de stocks et de variétés. De fil en aiguille, on s’est mis à côtoyer beaucoup de producteurs agricoles, parce qu’on a un autre crédo qui est local et de proximité. Je dois voir au moins 60 producteurs dans l’année, selon la saison. Par exemple, l’hiver, on a une productrice en serre qui fait des fraises. On va quatre fois par semaine à sa ferme. Là, on en voit souvent des fraises en serre, mais nous, ça fait cinq ans qu’on en vend.

Trouvez-vous qu’on a une belle variété de fruits et de légumes?

Il y a tellement de variétés! Je trouve que les légumes racines reviennent beaucoup à la mode : céleris-raves, carottes à feuilles... Mais tous les légumes sont tellement mangés et apprêtés! Donc, oui, une belle variété. Et maintenant, il y a aussi les fines herbes. Ce n’est plus juste le persil frisé. Il y a un stock de fines herbes qu’on tient l’hiver.

Observez-vous l’ajout de fruits ou de légumes exotiques à l’offre?

Ils ont sorti il y a quatre ou cinq ans la patate douce. J’en vends, des patates douces du Québec, et les gens ne sont même plus surpris. Je ne les épate plus quand je dis « patates douces du Québec ». Pourtant, ça ne vient pas d’ici.

Les fraises de serre du Québec, c’est fou. Les tomates, c’est du Québec à l’année. Les tomates ancestrales aussi. Ça va être la première année de mon frère qui est rendu à produire à l’année (les productions Tomaté). Les patates de mon conjoint, de la Ferme Pinsonneault, je les vends à l’année aussi. Du bok choy de serre. Même les haricots et les radis de serre. Le monde serricole, ce ne sont plus seulement les tomates. C’est aussi les concombres, et bientôt, on va retrouver des carottes fraîches à l’année, c’est sûr.

Finalement... quel est votre légume et votre fruit préférés?

J’ai une préférence pour les patates et les fraises du Québec!

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Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur d'octobre 2023.

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