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À la rencontre de Joanie Lacombe, membre de la 15e cohorte du FCARA

Entrevue avec Joanie Lacombe, productrice laitière et en grandes cultures, qui terminera le programme du Fonds coopératif d’aide à la relève agricole cette année.

Publié le 16 septembre 2025
Témoignage et entrevue
Coopérative
Joanie entourée de son conjoint, de son père et de sa fille.
Joanie entourée de son conjoint, de son père et de sa fille.
Crédit : gracieuseté Joanie Lacombe
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Julianne Laroche

Conseillère en communication et marketing chez Agiska Coopérative

Afin de continuer sur la lancée des entrevues avec les participants et participantes du Fonds coopératif d’aide à la relève agricole (FCARA) aussi membres d’Agiska Coopérative, nous nous sommes entretenus avec Joanie Lacombe qui terminera le programme de trois ans à la fin de l’année. En plus d’exploiter une entreprise agricole spécialisée en production laitière et en grandes cultures, elle est une jeune maman. Avec elle, nous avons discuté de son entreprise, de la conciliation travail-vie personnelle ainsi que de sa vision de l’agriculture en tant que femme.

Julianne Laroche : Peux-tu nous présenter ton entreprise agricole?

Joanie Lacombe : Les entreprises agricoles Lacombe sont composées d’un volet de production laitière ainsi que d’un second volet en grandes cultures. Nous exploitons un quota laitier de 150 kg. Personnellement, je représente la cinquième génération de l’entreprise familiale. Au quotidien, je travaille avec mon père, mon conjoint ainsi que deux travailleurs étrangers.

Julianne Laroche : As-tu toujours su que tu voulais travailler dans le domaine de l’agriculture?

Joanie Lacombe : Comme j’ai toujours eu un intérêt pour le milieu, il est certain que cette possibilité a toujours fait partie de mes choix de carrière. Cependant, j’avais l’impression que ce chemin était déjà tracé, alors j’ai eu besoin de voir autre chose d’abord. Comme mon grand-père travaillait encore à la ferme pendant mes études, il n’y avait pas nécessairement de possibilité pour que j’y travaille également à temps plein. J’ai donc entrepris des études universitaires en marketing tout en travaillant à la ferme à temps partiel, et j’ai occupé un emploi en lien avec mon baccalauréat par la suite. Lorsque mon grand-père est tombé malade, j’ai su que c’était le moment d’effectuer la transition.

Les cours que j’ai suivis m’ont permis d’acquérir des connaissances en comptabilité et en administration qui me sont utiles au quotidien dans la gestion de la ferme. Question de me spécialiser davantage, j’ai choisi de compléter ma formation en m’inscrivant à un certificat en productions animales que je suis actuellement à l’Université Laval. Bien que j’aie de l’expérience de terrain, je ressentais le besoin d’acquérir davantage d’outils.

Julianne Laroche : À quoi ressemble ton quotidien?

Joanie Lacombe : En tant que maman d’une petite fille de quatre ans et d’un deuxième enfant qui se joindra à notre famille en novembre, mes tâches ont grandement évolué dans les dernières années. Aujourd’hui, je m’occupe de la gestion de l’entreprise, dont la gestion du troupeau. Le matin, je m’occupe de la routine avec ma fille, puis je vais la porter à la petite école. Pendant ce temps-là, les travailleurs étrangers commencent l’alimentation et la traite. À mon retour, je termine les tâches à leurs côtés et je me plonge dans la gestion. Le fait d’avoir deux employés me permet d’avoir plus de temps pour ce volet, ce qui a une grande incidence sur nos performances.

Julianne Laroche : Comment concilies-tu travail et vie personnelle?

Joanie Lacombe : Il est certain qu’en étant une jeune maman avec un emploi aussi demandant, je fais parfois face à des défis avec lesquels je dois composer. Lorsque j’étais enceinte de ma fille, nous avons engagé deux travailleurs étrangers, car j’allais faire face à des limitations physiques au cours de la grossesse, et mon horaire allait changer une fois devenue maman. Ça a été un véritable vent de fraîcheur pour l’entreprise et pour la conciliation travail-vie personnelle! Depuis qu’ils sont avec nous, nous faisons maintenant trois traites par jour, ce qui nous permet un gain de productivité, tout en améliorant le bien-être de nos animaux. D’ailleurs, ces changements ont fait en sorte que nous nous sommes classés parmi les cinq meilleurs au palmarès de la Performance laitière d’Agiska Coopérative au cours des deux dernières années.

Julianne Laroche : Quelle est ta vision de l’agriculture en tant que femme?

Joanie Lacombe : Je suis vraiment heureuse de constater qu’il y a de plus en plus de femmes dans le milieu! Avant, c’était un métier tellement physique qu’il y avait des barrières à l’entrée. Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies et à l’automatisation qui nous facilitent la vie, nous pouvons passer par-dessus ces barrières. J’observe l’augmentation de figures féminines dans le secteur, tant dans mes cours en productions animales que parmi les gens qui nous conseillent au quotidien, comme les experts-conseils de la coopérative. Ça fait plaisir de réaliser qu’aujourd’hui, lorsque je dis que je prends la relève de la ferme familiale, les gens ne me posent plus de questions en lien avec le fait que je suis une femme.

Julianne Laroche : Que t’ont apporté tes trois années au sein du FCARA?

Joanie Lacombe : Ce que j’ai le plus apprécié de ce parcours, ce sont les formations et toutes les connaissances qu’elles m’ont permis d’acquérir. Quand nous sommes membres d’une coopérative, nous en comprenons les bases, mais pas nécessairement toute sa structure et son fonctionnement. Grâce aux formations, je comprends mieux ce milieu. De plus, il y a un côté social au programme, avec les rencontres que nous faisons lors des événements pour la relève, et même celles lors des formations virtuelles! C’est toujours plaisant d’échanger avec des jeunes qui partagent la même réalité que nous.

Julianne Laroche : Qu’est-ce que la coopération pour toi?

Joanie Lacombe : Pour moi, la coopération, c’est revenir à la base de la hiérarchie et permettre à plusieurs petites entreprises qui oeuvrent dans le domaine de s’allier pour prendre des décisions qui les représentent. C’est beau de voir un certain pouvoir revenir entre les mains des propriétaires de la coopérative, qui sont les agriculteurs membres!

Julianne Laroche : Finalement, où vois-tu ton entreprise dans 15 ans?

Joanie Lacombe : Nous avons beaucoup de projets pour l’avenir; nous souhaitons poursuivre la croissance de l’entreprise comme nous le faisons actuellement. Nous avons des projets d’agrandissement à venir, en différentes phases, qui sont réfléchis pour permettre à notre relève de reprendre une entreprise pérenne. Il faut tout de même commencer à y réfléchir tout de suite! Petit à petit, mon père va continuer à déléguer ses responsabilités, que je reprendrai au fil des années, et plus tôt que tard, ce seront nos enfants qui se joindront à nous s’ils en ont envie! À quatre ans, ma fille commence déjà à s’intéresser à la ferme et aux tâches. Elle a même ses vaches préférées! Qui sait, elle représentera peut-être la sixième génération de l’entreprise familiale!

Lisez le Coopérateur Agiska de septembre 2025

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