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La Coop fédérée présente au Sommet des coopératives

La troisième édition du Sommet international des coopératives, tenu à Québec du 11 au 13 octobre, a attiré 2950 participants en provenance de 116 pays. Le thème retenu : « Le pouvoir d’agir des coopératives ». La Coop fédérée y était.

Partenaire majeur de l’événement, La Coop fédérée a participé à l’organisation de la rencontre sectorielle Agriculture et agroalimentaire.

Élaborée en collaboration avec la coopérative française InVivo, cette rencontre a dévoilé les résultats de l’étude de PricewaterhouseCoopers : Les partenariats internationaux, vecteurs de croissance pour les coopératives agroalimentaires.

Un des constats de l’étude est que les coopératives, pour répondre à la mondialisation qui impacte l’ensemble de la chaîne de valeur (par une forte demande en produits agroalimentaires), ont plutôt tendance à former des partenariats avec des acteurs non coopérateurs.

En effet, 82 % des partenariats étudiés ont été réalisés avec des entreprises non coopératives, contre 18 % avec des entreprises coopératives.

D’après l’étude, le principal motif stratégique derrière le partenariat est la recherche de nouveaux marchés pour assurer la croissance. Les participants au panel, dont Gaétan Desroches, chef de la direction de La Coop fédérée, étaient d’avis, à la lumière de ces résultats, que le sixième principe coopératif – l’intercoopération (la coopération entre coopératives) - pourrait être davantage mis en œuvre.

Soulignons que La Coop fédérée, 24e coopérative agroalimentaire en importance dans le monde, a déjà des ententes établies avec des coopératives étrangères dont, notamment, InVivo, Gène +, Cooperative Research Farms et IFFCO.

Même s’il est convaincu de la nécessité de croître pour augmenter sa compétitivité et de développer des partenariats avec d’autres acteurs ailleurs sur la planète, le chef de la direction a en revanche souligné l’importance pour une entreprise de bien s’établir dans son propre marché avant de songer à lorgner du côté de l’international.

Dans le cadre des Rendez-vous du Sommet, une autre étude de PricewaterhouseCoopers, Ageekulture : comment se positionnent les coopératives agricoles à l’ère numérique (mieux comprendre le présent, transformer le futur), a indiqué que 100 % des coopératives interrogées identifient l’ère numérique comme un enjeu-clé et 50 % comme une révolution plutôt qu’une source d’optimisation.

Sébastien Léveillé, vice-président exécutif agricole à La Coop fédérée, a participé à l’animation de cette conférence en apportant le point de vue de l’entreprise, résolument engagée dans l’ère numérique.

Quatre domaines seront particulièrement touchés : 

1-L’agriculture de précision. Toutes les coopératives interrogées dans l’étude accompagnent leurs membres dans cette nouvelle agriculture qui, en produisant mieux avec moins, optimise les résultats techniques et financiers.

2-L’exploitation des données (Big Data). 90 % des coopératives les utilisent pour mieux conseillers leurs membres.

3-La dématérialisation des échanges. 70 % des coopératives cherchent à réduire la distance avec leurs membres et clients et autres acteurs de la chaîne coopérative, afin de comprendre leurs attentes.

4-La traçabilité. L’origine du produit est l’une des préoccupations majeures du consommateur. Les coopératives ont saisi l’enjeu qu’elle représente : 50 % d’entre elles réfléchissent à une gestion de la traçabilité plus poussée, de la fourchette à l’assiette, afin d’assurer une meilleure maîtrise de la chaîne logistique. « La Coop fédérée, par l’histoire coopérative de ses produits qu’elle peut mettre de l’avant, est particulièrement bien positionnée », a indiqué Sébastien Léveillé.

 

Un article complet sur le Sommet international des coopératives paraîtra dans l’édition de janvier-février 2017 du Coopérateur.