Les demi-finalistes du Prix établissement et transfert de ferme : Ferme Soesbergen

Crédit photo : François Perras

COVID-19 ou pas, la consigne a été donnée par les juges et le conseil d’administration de Sollio Groupe Coopératif : en cette année atypique, il fallait poursuivre la tradition du Prix établissement et transfert de ferme, car les histoires de démarrage et de transition entre générations font du bien à lire – et elles méritent d’être vues et célébrées.

En attendant l’AGA de Sollio Groupe Coopératif en février prochain pour connaître les quatre fermes finalistes et les deux entreprises grandes gagnantes des volets établissement et transfert, nous vous présenterons chaque semaine, un demi-finaliste du concours. 

CATÉGORIE TRANSFERT : Ferme Soesbergen (Dundee), parrainée par Uniag Coopérative

Là où l’on trouve les terres les plus chaudes et fertiles du Québec, on trouve aussi deux frères, John et William, qui ont trouvé les moyens humains et financiers de transférer à leurs fils et fille Jenna, Nickolas et Christopher. Les deux frères ont acheté de leurs parents en 1988, qui ont eux acheté la ferme en 1962, après avoir émigré de la Hollande où la famille « Van Soesbergen » cultivait des pommes de terre.

Pour établir tout ce beau monde, le quota a été multiplié par trois depuis 1988 et on a bâti et déjà allongé une étable neuve et lumineuse avec salle de traite où il fait bon travailler et se réunir. Au départ, seuls les deux cousins diplômés du programme FMT du Collège Macdonald étaient supposés prendre la relève, mais Jenna, diplômée en agronomie, trouvait toujours une bonne raison de venir luncher ou travailler à la ferme. Habile en comptabilité et paperasserie, elle complète bien son frère et son cousin qui sont axés champ et étable, mais ce serait réducteur de confiner chaque Soesbergen à un rôle précis, car « on travaille tous ensemble et on apprend constamment de tout un chacun », indique William. Le plan de transfert imaginé par la famille sous les conseils de leur comptable, se déroule donc comme sur papier, malgré les projets de croissance des jeunes, des têtes fortes comme leurs paternels, qui ont parfois des désaccords, jamais sur de grandes décisions, mais toujours sur de petites, du genre « on fauche ou pas »!