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La Ferme J.M.S. Amitiés se relance grâce à la robotique

À Ferme-Neuve, les frères Charbonneau donnent un nouvel élan à leur production avec la robotisation et une génétique Holstein reconnue.

Publié le 24 novembre 2020
Reportage de ferme
Technologie et robotisation
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Le paysage agricole de Ferme-Neuve, dans les Hautes-Laurentides, s’est enrichi de la nouvelle étable de la Ferme J.M.S. Amitiés.
Crédit : Stéphane Payette
Image de Stéphane Payette

Stéphane Payette

Collaborateur

Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative. Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.

La Ferme J.M.S. Amitiés, située à Ferme-Neuve (Hautes-Laurentides), incarne parfaitement le passage à l’ère de la robotique.

Les débuts impressionnants de la traite robotisée, le 3 décembre 2019, n’avaient rien d’un coup de chance. Tout avait été soigneusement réfléchi. En prime, la relance avec le passage à la robotique est l’une des plus belles histoires de réussite dans le secteur laitier.

La réputation des frères Sylvain et Jacques-André Charbonneau en matière de génétique de la vache Holstein n’est plus à faire. Avec des sujets vendus au CIAQ et partout en province, leur renommée en fait des acteurs importants de la production laitière. Pourtant, en 2018, l’heure d’une importante réflexion avait sonné. « Notre étable [en stabulation entravée] ne répondait plus aux besoins des animaux, dit Sylvain. Nous devions prendre une décision. Après plusieurs visites de fermes, nous avons décidé de passer au robot de traite Lely. »

Le modèle d’étable choisi par le duo est du type logettes, avec litière composée à 50-50 de copeaux de bois et de paille de céréales. Le but était simple. « Nous avons pensé comme si nous n’avions pas de bras, explique Sylvain. Sans blague, tout devait se faire simplement, sans forçage inutile. » Le bâtiment comporte trois salles pour robot, même si actuellement la ferme n’en exploite que deux. « Une fois tout fini, les coûts pour défaire une partie de la structure afin de construire une troisième chambre auraient été beaucoup trop élevés », précise le producteur.

La méthode choisie pour gérer les vaches a été pensée en fonction de l’efficacité et de la sécurité des animaux et des travailleurs. « Nous avons des barrières antiretours et un parc arrière-robot, dit Sylvain. Ainsi, une vache qui entre dans l’espace de traite doit obligatoirement passer par le robot. Si nous devons donner plus de soin à une vache ou que nous souhaitons l’isoler, nous pouvons l’envoyer dans l’arrière-robot. »

Un changement impressionnant

Sylvain et Jacques-André s’étaient fait dire que la transition pouvait prendre de six mois à un an. La leur n’a pris que deux mois. « On n’en revenait pas. Lors de la première traite, nous avons placé 20 vaches dans chaque arrière-robot. Au bout d’une heure et demie, toutes les vaches étaient traites. »

La moyenne actuelle de la ferme frôle les 38 litres par vache par jour, avec plus de 50 % de vaches au premier vêlage dans le troupeau. Le test de gras s’élève à 4,33 %. Des statistiques qui placent les vaches de J.M.S. Amitiés parmi les meilleures au Québec. En plus de l’excellente qualité de leur génétique, la minutie exercée lors de la préparation des plans joue son rôle. « Les vaches misent sur un environnement sécuritaire et une qualité de l’air impeccable, indique Sylvain. Combinez cela à des fourrages de qualité, et vous avez là la recette pour faire du lait. »

« Après moins d’un an du départ en robotique, et bien que l’optimisation des robots ne soit pas encore à son maximum, le portrait journalier [outil économique de calcul de la marge de profit] indique déjà une marge par kilo de matière grasse vendu de plus de 13 $ pour les vaches en lactation et une marge par robot de près de 1 000 par jour $ », souligne le technologue Hugues Ménard, conseiller spécialisé du Service des ruminants chez Sollio Agriculture.

Une chose est sûre : quand Sylvain et Jacques-André dressent le bilan de leur première année en traite robotisée, ils sont très heureux de cette transition. « On ne regrette absolument pas de l’avoir faite. Ça n’a pas été sans stress, mais là, tout va très bien. Le robot apporte le confort aux animaux et à l’humain. En plus, nous croyons fermement que notre ferme a de l’avenir. »

Cet article est paru dans le Coopérateur de novembre-décembre 2020.

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