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Les surplus de solides venant du lait dans la mire du fédéral

Le gouvernement fédéral lance un fonds de 333 M$ pour stimuler l’innovation et pour réduire les surplus de solides non gras issus du lait écrémé.

Publié le 3 octobre 2023
Nouvelle
Politique
Image de beurre
Crédit : iStock.com | AJ_Watt
Image de Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Détentrice d’une maîtrise en science politique, Céline est pigiste pour le Coopérateur. Elle se retrouve aujourd’hui à couvrir le secteur agroalimentaire puisqu’elle a grandi sur une ferme laitière.

Le gouvernement fédéral lance un fonds d’innovation dédié à favoriser la transformation de ces produits dont les surplus s’accumulent. Il a lancé en grande pompe vendredi dernier à Saint-Hyacinthe un nouveau programme ciblant spécifiquement les solides non gras provenant du lait de vache.

En présence du président du conseil d’administration de l’Association des transformateurs laitiers du Canada (ATLC), d’un représentant de la Commission canadienne du lait (CCL) et du vice-président des Producteurs laitiers du Canada (PLC), le ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Lawrence MacAulay, a annoncé la mise en place de Fonds pour l’innovation et l’investissement dans le secteur laitier, prévu lors du dernier budget. Doté d’une enveloppe de 333 millions $ sur dix ans, son objectif est de s’attaquer aux surplus des solides non gras en réduisant au minimum le lait écrémé non mis en marché, un problème croissant jugé structurel.

La CCL estimait en mars dernier qu’environ 19 % de la production canadienne de lait écrémé était considérée comme étant en surplus. Il est soit jeté, soit vendu à des marchés de moindre valeur pour l’alimentation animale, soit donné à des banques alimentaires.

Les solides non gras sont traditionnellement utilisés pour fabriquer du lait écrémé, des yogourts grecs, certains fromages et des produits tels que les protéines en poudre. C’est également le principal ingrédient des préparations pour nourrissons. C’est d’ailleurs pourquoi les projets admissibles dans le cadre du Fonds doivent entraîner une augmentation de la capacité de transformation, soit par la construction de nouvelles installations ou encore une modernisation.

Une enveloppe est allouée pour chaque province, selon les quotas de lait déjà administrés. Le Québec dispose donc de 109 millions $. Les sommes non allouées seront réaffectées à d’autres régions. Le Fonds contribuera à hauteur de 25 % dans les projets de constructions tandis que ce pourcentage pourra monter à 33 % dans les autres types d’initiatives, avec un montant maximal de 75 millions $. Les contributions versées aux transformateurs sont non remboursables.

Le Fonds agira de manière rétroactive pour tenir compte des projets ayant eu lieu depuis le 17 novembre 2022 tandis que les demandes seront acceptées jusqu’au 3 novembre 2023.

Seules les entreprises à but lucratif seront admises, ce qui comprend les sociétés, les coopératives et les partenariats. La Commission canadienne du lait administrera le Fonds au nom d’AAC.

Un problème pressant

Tous les représentants sur place lors de l’annonce se sont réjouis de voir le fédéral s’attaquer au problème des surplus de lait écrémé.

Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord Canada–États-Unis-Mexique (ACEUM), des parts de marchés du secteur laitier ont été accordées à des intérêts américains. L’exportation de produits de solide non gras est limitée selon cet accord, ce qui restreint ses débouchés.

De plus, comme le faisait remarquer en entrevue Daniel Gobeil, le vice-président des PLC et président des Producteurs de lait du Québec (PLQ), les produits comme la crème, le beurre ou la crème glacée ont davantage la cote, ce qui accentue le problème des surplus. En augmentant la capacité de transformation, les producteurs et les transformateurs se trouvent gagnants en permettant à tous d’augmenter leurs revenus.

Le président et chef de la direction de l’ATLC, Mathieu Frigon, a pour sa part mentionné qu’il s’agissait d’une bonne opportunité qui permettrait de profiter de l’engouement pour les produits protéinés, prisés par les sportifs.

Mathieu Frigon n’était pas en mesure de donner des exemples de projets qui pourraient être déposés en rapport avec le Fonds, laissant cela à la discrétion de ses membres. Il n’a pas non plus été possible de savoir auprès de la CCL ou d’AAC quels étaient les objectifs quant à la réduction des surplus de lait écrémé au pays ou encore la quantité de surplus actuels.

Le Fonds s’adressera-t-il uniquement à des entreprises canadiennes? « À titre exceptionnel, une entreprise étrangère qui souhaite commencer ses activités au Canada à titre de transformateur laitier et dont les projets proposés ont des répercussions importantes et répondent aux objectifs du programme peut être considérée comme un demandeur admissible », indique la CCL.

Les critères d’admission au Fonds mentionnent qu’un projet de nouvelles installations doit augmenter d’au moins 50 millions de litres de lait écrémé par an pour l’ensemble de l’organisation au pays ou une augmentation d’au moins 25 % et 30 millions de litres de lait écrémé dans le cas d’un agrandissement.

Les responsables du Fonds explorent aussi la possibilité de favoriser le développement de nouveaux produits.

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