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Poulet de chair : la formidable évolution génétique

Scott Black expose les avancées génétiques du poulet de chair et l’impact des pratiques agricoles modernes au Rendez-vous AQINAC 2025.

Publié le 6 décembre 2023
Article technique
Bien-être animal
Le conférencier
Le conférencier Scott Black est spécialiste des poulets de chair en Amérique du Nord pour l’entreprise Cobb-Vantress inc., il a présenté la conférence « Évolution génétique et gestion de la ferme : comment adapter les pratiques agricoles pour optimiser le potentiel génétique des oiseaux dans le temps » devant les participants du Rendez-vous avicole de l’AQINAC le 15 novembre dernier.
Crédit : Patrick Dupuis
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

Scott Black a d’entrée jeu lancé trois questions que se pose sans doute quiconque veut s’améliorer. Dans quelle situation est-ce que je me trouve actuellement? Où est-ce que je souhaite me rendre? Et comment puis-je faire pour y arriver?

« C’est sans cesse en se les posant que les développeurs de génétique avicole ont connu, comme on le sait, un succès retentissant », a souligné le spécialiste des poulets de chair en Amérique du Nord pour l’entreprise Cobb-Vantress inc, lors du Rendez-vous avicole de l’AQINAC, le 15 novembre dernier, au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe.

Sa présentation, Évolution génétique et gestion de la ferme : comment adapter les pratiques agricoles pour optimiser le potentiel génétique des oiseaux dans le temps, en a fait la preuve irréfutable.

Des progrès fulgurants

C’est aux États-Unis, dans le Sussex County, au Delaware, en 1923, que la productrice Celia Steele met sur pied le premier élevage commercial de poulets de chair. Les choses ont bien changé depuis, a appuyé Scott Black. Technologies, gestion, prise de données, génétique, alimentation ont connu de puissants bouleversements.

En 1958, un poulet de chair devait consommer 6 kilos de moulées pour atteindre le poids de 2,25 kg. Cinquante ans plus tard, en 2008, un poulet de même poids n’avait consommé que 3,75 kg d’aliment!

La conversion alimentaire est passée, de 2,40 en 1980, à 1,72 en 2015. Un poulet de 42 jours pesait 1,135 kg en 1980. En 2020, au même âge, il pesait 2,948 kg. Au cours de la même période, le pourcentage de poitrine d’un poulet de chair est passé de 12,2 à 27,2. Et le pourcentage de matières grasses d’une carcasse a quant à lui chuté de 2,10 à 1,30.

Ces améliorations fulgurantes ne se sont pas réalisées sans effort. On l’a dit, technologies, gestion et génétique en ont grandement favorisé l’atteinte. Le bien-être animal en fait bien sûr partie, commente Scott Black, car des oiseaux élever dans le confort et dont notamment tous les besoins en eau, en ventilation et en alimentation sont comblés, ont nettement plus de chances de mieux performer.

Eau, litière et ventilation

« Un poulet qui consomme plus d’aliments consomme nécessairement plus d’eau, et ce, dans un rapport du simple au double », note Scott Black. En d’autres mots, les oiseaux consomment deux fois plus d’eau qu’ils ne consomment d’aliment. « Et seulement 20 à 30 % de l’eau consommée par le poulet est retenu par son organisme. Le reste, 70 à 80 %, est rejeté dans la litière. Ainsi, 25 000 poulets de chair de 21 jours, pesant 0,91 kg et mangeant 1,36 kg d’aliment rejette 56 775 litres d’eau dans la litière, l’équivalent d’une piscine [hors terre de 24 pieds] », image-t-il.

D’où l’importance d’une épaisseur adéquate de litière. « La litière est une éponge pour le contrôle de l’humidité, mentionne le spécialiste. La matière dont elle est constituée et son épaisseur influenceront sa capacité d’absorption. Mais la litière seule ne suffit pas pour contrôler l’humidité dans le bâtiment. La ventilation jouera un rôle déterminant pour l’évacuer. Et celle-ci doit être excellente. Éliminer l’humidité permettra en outre d’économiser sur la facture d’électricité et de chauffage. »

Gérer pour réussir

Préparation, démarrage, environnement, gestion de la chaleur sont donc, pour Scott Black, les règles du succès. Dans les vingt-quatre premières heures après le placement dans le bâtiment, un poussin doit consommer 20 à 25 % de son propre poids en aliments et 40 à 50 % de son poids en eau, insiste-t-il. Le démarrage est crucial. Un mauvais départ peut réduire les gains de poids, augmenter la mortalité et nuire à l’uniformité du troupeau.

La gestion adéquate de l’air et de la température est une priorité, ajoute le spécialiste. Par temps froid, par exemple, il importe de maintenir l’air froid entrant près du plafond aussi longtemps que possible afin d’en maximiser le réchauffement, maximiser la capacité d’absorption d’humidité de l’air entrant et minimiser les courants d’air. En effet, dit-il, un oiseau perd sa chaleur de deux façons. Dans l’air qui l’entoure – plus l’air est frais, plus la perte de chaleur est grande –, et par évaporation de l’humidité par son système respiratoire. En effet, 25 % de l’énergie que consomme un poulet est utilisée pour assurer ses fonctions vitales : croître, bouger, respirer, etc. Le reste est éliminé en chaleur métabolique. Et l’oiseau doit évacuer cette chaleur pour survivre.

Évolution de la génétique Cobb

Depuis 1916, l’entreprise Cobb Vantress travaille à l’amélioration des lignées qu’elle développe. Quelles sont les préoccupations actuelles, questionne Scott Black? La production d’œufs et le taux d’éclosion, le taux de croissance, la conversion alimentaire, les coûts d’alimentation, l’usage des antibiotiques, la résistance aux maladies, la santé du cœur et des poumons et le rendement en viande. Ce sont à la fois des défis et des opportunités, lance le spécialiste. Chose certaine, conclut-il, la génétique est en constante évolution et la gestion doit s’adapter.

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