Le suivi au champ consiste à observer, à évaluer et à noter les caractéristiques et les performances des cultures tout au long de leur cycle de croissance.
Ces actions peuvent se faire à l’aide d’outils numériques tels que AgConnexionMC, qui facilite la collecte, l’évaluation et l’analyse des données agronomiques. Il permet de prendre des décisions éclairées pour améliorer la rentabilité et la durabilité de votre entreprise.
« C’est une pratique essentielle pour optimiser l’utilisation des ressources et des intrants de la ferme, croit l’agronome Hicham Bencharki, directeur principal de produits numériques, de l’analytique et de l’innovation chez Sollio Agriculture. À l’aide de la technologie numérique, le suivi au champ offre la possibilité aux producteurs de mieux connaître l’état des cultures et des sols, ainsi que d’évaluer les risques associés à la présence de maladies et de ravageurs et à la pression des mauvaises herbes qui peut affecter les rendements. »
Le dépistage et le suivi au champ
L’application mobile du module Ferme intelligente d’AgConnexionMC permet aux utilisateurs d'effectuer le dépistage des anomalies et le suivi des parcelles. « Le dépistage, c’est l’observation et l’évaluation de l’état des cultures et des champs d’une entreprise agricole, résume l’agronome. Il permet de détecter la présence et la pression des mauvaises herbes, des maladies et des ravageurs, de constater des variations dans la qualité du sol et d’estimer le potentiel de rendement des parcelles. Il aide les producteurs à prendre de meilleures décisions quant à la gestion de leurs champs, à la prévention des risques, à la réduction des pertes et à l’amélioration de la rentabilité. »
« Sans cette technologie numérique intégrée aux appareils intelligents, on devait auparavant poser un diagnostic en utilisant plusieurs outils combinés, tels que les notes manuscrites et la prise de photos, et parfois utiliser un GPS, poursuit le spécialiste. Aujourd’hui, avec les solutions numériques accessibles dans AgConnexionMC, il est facile d’effectuer le suivi au champ. Le tout existe d’une manière intégrée dans une seule application mobile à installer sur un téléphone intelligent ou une tablette. Cette application, qui s’utilise aussi en mode hors ligne, offre une base de données qui comprend toute la liste des maladies, des ravageurs et des mauvaises herbes, ce qui facilite le travail des experts-conseils. Elle permet aussi d’ajouter des observations et des commentaires. »
L’imagerie satellite
Complémentaires à l’activité de dépistage, ces couches d’informations que sont les images satellites sont largement utilisées pour mesurer et surveiller la santé des cultures. « Elles donnent aux experts-conseils et aux producteurs des informations sur l'état de la couverture végétale, ce qui leur permet de réaliser une meilleure gestion des champs, décrit Hicham Bencharki. En observant le couvert végétal, on peut savoir s’il y a un problème de croissance et de développement des cultures. »
« Avec une image satellite, enchaîne l’agronome, l’expert-conseil peut repérer une zone rouge, problématique, et, de façon géolocalisée, détecter l’anomalie et poser le diagnostic. On peut aussi comparer l’image avec une zone à bon potentiel, évaluer la situation et informer son producteur rapidement de toute intervention nécessaire. »
Des solutions innovantes
Avec AgConnexionMC, les producteurs ont accès à des modules spécialisés qui leur offrent des fonctionnalités avancées de suivi du couvert végétal, de dépistage des problèmes, de gestion des interventions et de partage des informations avec leurs conseillers. Ils disposent d’un rapport de dépistage complet facilement accessible sur le portail AgConnexionMC de leur coopérative ou de leur détaillant.
« On a parfois l’impression que la technologie ne s’adresse qu’aux fermes de très grande taille ou équipées avec de la machinerie, mais c’est faux, assure Hicham Bencharki. AgConnexionMC offre une multitude de fonctionnalités et de modules dont peuvent profiter des entreprises de tout type et de toute taille, aussi petites ou grandes soient-elles. Qu’elles soient équipées avec des technologies ou pas, il y a de la place pour toutes. »
