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La poule qui débarqua en ville

Un des phénomènes positifs du paradigme COVID-19 se situe peut-être chez votre voisin, sur le terrain duquel gambadent quelques poules. La poule urbaine a envahi le paysage québécois comme jamais en 2020, et l’engouement semble persister cette année. Une nouveauté risque d’ajouter au plaisir des petits et grands éleveurs de volaille : des œufs bleus!

Le marché des poules pondeuses, poulets de chair et dindons domestiques n’est pas nouveau – il existe depuis toujours. Chaque année, quelque 10 000 poules et plusieurs centaines de milliers de volailles à consommer sont élevées par des gens qui ne vivent pas de cette activité. Ils le font pour leur plaisir ainsi que celui de leur famille et amis. La taille des troupeaux varie de deux ou trois poules à une centaine de têtes. 

Depuis quelques années, le terme « poule urbaine » a fait sa place dans notre lexique. Les poules en ville répondent au besoin, pour certaines familles, de se rapprocher de la nature. Ou elles permettent de donner de petites responsabilités aux enfants. Parfois, la relation avec les poules dépasse le cadre bucolique consistant à produire soi-même ses œufs : elles deviennent carrément des animaux de compagnie. Le regard qu’une famille urbaine pose sur ses poules est différent de celui d’un producteur commercial.

Une nouveauté avicole cette année

L’année 2021 marque l’entrée en scène d’une toute nouvelle génétique : celle de la poule pondeuse « Azur ». Elle aura deux pattes, des plumes, un bec et des ailes comme toutes les autres poules. La surprise viendra de ses œufs, qui seront bleus. Ils s’ajouteront aux œufs bruns (les plus populaires) et aux œufs blancs. Les oiseaux de cette race sont en vente depuis le début d’avril et jusqu’à la fin de juin. 

Tout ce dont les amateurs d’élevage avicole auront besoin, ils pourront le trouver dans les quincailleries BMR. Les mangeoires, les abreuvoirs, la litière et les jouets pour poules les attendront à leur quincaillerie, en plus des conseils du commis pour réussir. Pour les petits groupes de pondeuses, des poulaillers mobiles sont également en vente. Les experts de Sollio Groupe Coopératif travaillent en collaboration avec les quincailleries et visitent même certains éleveurs pour donner des conseils de pointe. 

La gamme de moulée Natur-aile offre des aliments en sacs, sans antibiotiques ni protéines animales, pour les poules ou les oiseaux de chair. « Cette gamme a été élaborée par les services de nutrition spécialisés de Sollio Agriculture, en collaboration avec les entreprises génétiques, précise Jean-Yves Lavoie, directeur commercial du Service monogastrique de Sollio Agriculture. Les principes de nutrition les plus sophistiqués recommandés par des scientifiques sont donc partie prenante de la gamme Natur-aile. Quand on parle d’animaux et d’élevage, il faut entourer le processus pour assurer un bien-être aux animaux et un respect de la gestion des maladies plus contagieuses. Sur ce plan, ce n’est pas la taille de la production qui empêche de bien faire les choses. Les employés de BMR et les experts de Sollio Agriculture sont formés avant chaque saison pour bien comprendre les règles en vigueur. »

En plus, le produit Solu-mix est spécialement offert pour le soin des bêtes à plumes. « Solu-mix est une solution innovatrice, naturelle, sans antibiotiques et sans OGM, indique Éric Dion, conseiller spécialisé en poules pondeuses et dindes chez Sollio Agriculture. C’est le seul produit naturel homologué par Santé Canada pour répondre aux besoins des oiseaux urbains. »

L’engouement ne s’explique pas seulement par le confinement provoqué par la pandémie de COVID-19. Un phénomène tout aussi viral peut parfois pousser des centaines de personnes à désirer commencer un élevage. Il suffit qu’un Ricardo, par exemple, prépare une recette à la télé et que deux ou trois poules urbaines apparaissent dans le champ de la caméra, et hop! les gens téléphonent aux BMR et les ventes augmentent. Sollio Agriculture s’attend cette année à une croissance des ventes de 10 à 15 %.

Lire l’article complet dans l’édition d’avril 2021 du Coopérateur.

Photo : iStock

Stéphane Payette

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.

stephane.payette@sollio.ag

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.