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Trois forces perturbatrices à surveiller en 2020

Photo : iStock

Les changements climatiques, le protectionnisme et l’automatisation sont trois facteurs que Bloomberg, leader mondial en informations commerciales et financières, considère comme forces perturbatrices en 2020. Ce sont également les plus importantes tendances à surveiller, selon Financement agricole Canada. Ces forces pourraient modifier en profondeur la manière dont les entreprises agroalimentaires font des affaires, tant au Canada qu’à l’étranger.

 

Changements climatiques et effet sur la production et la demande

Selon le Rapport sur le climat changeant du Canada 2019, notre pays se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde. Des températures moyennes plus élevées pourraient prolonger la saison des cultures. Toutefois, la chaleur accroît également les probabilités de précipitations abondantes pendant les semis et les récoltes.

Les conditions de croissance instables dans le monde pourraient inciter les pays à augmenter leurs stocks de cultures. La concurrence des prix qui s’ensuivrait contribuerait sans doute à hausser la valeur des exportations agricoles canadiennes.

 

Accords commerciaux : une protection contre le protectionnisme

Bien que l’année 2020 risque d’être marquée par de nouveaux problèmes d’accès aux marchés, toute perturbation pourrait également créer de nouveaux débouchés pour les producteurs et les exportateurs canadiens. Lorsque des tarifs douaniers sont imposés ou que des frontières se ferment, avoir une présence dans de nombreux marchés permet au Canada de vendre ses produits ailleurs plutôt que de voir ses exportations chuter.

Tout compte fait, le protectionnisme dans un environnement commercial changeant ne devrait pas avoir un impact important sur la croissance des exportations à long terme.

 

L’automatisation soutient le succès futur

Dans le secteur de la transformation alimentaire, l’automatisation aide à surmonter les problèmes de pénuries de main-d’œuvre. Dans le secteur agricole, les producteurs adoptent diverses technologies qui réduisent les coûts, améliorent l’efficience et permettent de gérer la variabilité des conditions de croissance. Compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêt, qui devrait perdurer, l’environnement semble favorable aux investissements dans l’innovation et la technologie.

Pour plus de renseignements, visitez fac.ca/Economieagricole.

 

(Source : Jean-Philippe Gervais, Ph. D., économiste agricole en chef, Financement agricole Canada)