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Les employés de Lucyporc rejoignent ceux d'Olymel

Photo: Christian Rivard, directeur de l'usine de Yamachiche, Louis Banville, vice-président, ressources humaines, Olymel, et Marco Dufresne, vice-président, ingénierie et gestion de projet, Olymel.

Annoncé en août 2016, le partenariat d’affaires entre Olymel et Groupe Robitaille, qui produisait jusqu’à récemment le porc Nagano à son usine Lucyporc de Yamachiche, vient de se concrétiser dans un projet majeur et structurant pour la filière porcine québécoise.

Pour ce grand jour, les employés avaient emmené leurs cotes de mailles, leurs limes queue-de-rat et leurs vêtements isolants. Après deux ans de travaux de modernisation et 120 millions de dollars investis pour doubler la superficie de l’usine ATrahan de Yamachiche, les équipes d’abattage et de découpe de Lucyporc joignaient officiellement la nouvelle usine pour permettre, à l’horizon 2020, de doubler la capacité d’abattage. Sur deux quarts de travail, on produira bientôt quelque 40 000 porcs par semaine.

Aux 556 employés en place s’adjoint donc une cohorte de 351 employés. « À terme, on prévoit offrir du travail à 1150 personnes », s’enthousiasme le vice-président aux ressources humaines d’Olymel, Louis Banville, qui a serré la main de chaque employé de Lucyporc, fraichement débarqués de cinq autobus spécialement affrétés. Notons que l’ancienneté des employés a été dûment reconnue dans un contrat de travail qui ne viendra à échéance qu’en 2029.  Une fois le rodage terminé, c’est donc 250 nouveaux emplois qui seront créés. Actuellement, les postes sont pourvus à 95 % par une main-d’œuvre régionale, le reste étant comblé par des travailleurs étrangers temporaires.

Malgré les nombreux travailleurs, l’usine comporte divers équipements de haute technologie, dont deux robots qui ouvrent la carcasse à moindre effort. « Pour avoir visité plusieurs usines, je dirais que nous avons maintenant une usine parmi les plus performantes en Amérique », assure son directeur, Christian Rivard. Les porcs seront dorénavant accueillis dans une aire à l’abri des intempéries et abattus en étant d’abord anesthésiés au gaz carbonique, méthode qui diminue le stress pour une viande de meilleure qualité.

Les nouvelles installations permettront de poursuivre la production de produits à haute valeur ajoutée, notamment le porc frais réfrigéré emballé sous vide, d’une durée de conservation de 60 jours, qui se destine principalement au marché asiatique. D’ailleurs, 60 % de la production de l’usine est exportée dans plus de 50 pays. « Sur les 20 mois de travaux de réaménagement, une seule journée de production a été perdue, cela dans un contexte de normes sanitaires fédérales élevées », souligne le responsable des communications d’Olymel, Richard Vigneault.

Étienne Gosselin

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.

etiennegosselin@hotmail.com

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.